Les tours à bureaux accueillent de nombreux professionnels tous les jours. L’air qui y circule peut donc affecter un grand nombre de personne. Mais comment faire pour maintenir une bonne qualité d’air au bureau ? Les problèmes de qualité de l’air intérieur ( QAI ) sont la résultante des interactions entre les matériaux de construction et l’ameublement, les activités à l’intérieur du bâtiment, les conditions météorologiques et les occupants du bâtiment.
D’après le Comité canadien sur la qualité de l’air intérieur, un environnement intérieur sain est un environnement qui favorise la productivité, le confort et à un sentiment de santé et de bien-être. Une bonne QAI inclura de l’air qui :
- est exempt de niveaux inacceptables de contaminants, tels que produits chimiques et produits connexes, gaz, vapeurs, poussières, moisissures, champignons, bactéries, odeurs, etc.
- propose un milieu intérieur confortable, par exemple en termes de température, d’humidité, de circulation d’air, d’apport suffisant d’air extérieur, etc.
Pour garder une qualité de l’air acceptable, un lieu de travail doit garder l’assainissement, reconnaître et rectifier rapidement les soucis liés à l’eau. Le maintien d’une bonne qualité de l’air nécessite l’effort du personnel et des occupants du bâtiment.
Quels sont les enjeux potentiels dans les bureaux ?
La qualité de l’air intérieur (QAI) est un enjeu majeur de santé et de sécurité au travail.
Certaines des choses qui peuvent avoir un impact négatif sur la qualité de l’air intérieur comprennent:
- Les systèmes de ventilation et de chauffage mal entretenus ou inadéquats;
- La contamination par des équipements de construction, des colles, de la fibre de verre, des panneaux de particules, des peintures, des produits chimiques, etc.
La hausse des occupants d’un bâtiment et du nombre d’heures restées à l’intérieur, notamment quand l’air intérieur n’est pas de bonne qualité, peut entraîner des problèmes.
Premièrement, il peut y avoir une augmentation des problèmes de santé et, dans de rares cas, des problèmes de santé plus graves (par exemple, une intoxication au monoxyde de carbone). Voici quelques symptômes qui peuvent être ressentis:
- Sécheresse et irritation des yeux, du nez, de la gorge et de la peau;
- Maux de tête;
- Fatigue;
- Difficulté à respirer;
- Hypersensibilité et allergies;
- Congestion nasale;
- Toux et éternuements;
- Vertiges;
- Nausée.
En général, les gens remarquent leurs symptômes après plusieurs heures de travail et vont beaucoup mieux après leur départ de l’immeuble ou à la suite d’un week-end ou des vacances.
Deuxièmement, les effets d’une mauvaise qualité de l’air peuvent entraîner de l’absentéisme et une perte de productivité. Troisièmement, cela peut conduire à des relations tendues entre les employés et les employeurs.
Qualité d’air : les objectifs visés
Tour à bureaux : Taux d’humidité
Une humidité élevée favorise également la croissance de moisissures et de bactéries ; par conséquent, l’ASHRAE recommande de maintenir l’humidité relative inférieur à 60 % dans les tours à bureaux. L’ASHRAE ne recommande pas un niveau d’humidité minimum pour assurer le confort thermique des occupants, mais des conditions sèches sont connues pour augmenter l’électricité statique et causer des problèmes de santé tels qu’une irritation de la peau; par conséquent, des efforts doivent être faits pour maintenir une humidité relative supérieure à 30%.
Des concentrations élevées de dioxyde de carbone (CO2) dans les bureaux peuvent être un indicateur indirect d’une mauvaise ventilation et de l’accumulation de polluants. Avec des niveaux de CO2 supérieurs à 1 000 parties par million (ppm), les occupants sont moins satisfaits, se plaignent davantage de la mauvaise qualité de l’air et ressentent davantage de symptômes physiques. Des études indiquent que l’abaissement de ce niveau à 800 ppm peut améliorer le confort des occupants et réduire ces symptômes.
Taux d’apport d’air extérieur
Les bureaux doivent être ventilés suffisamment avec de l’air extérieur afin de diluer les contaminants et être un véritable apport en oxygène à destination des occupants. Le taux suggéré par l’ASHRAE est de 8,5 L/s/personne. Le minimum absolu doit être considéré, car un débit de 10 L/s/personne s’est avéré bénéfique pour les occupants des bureaux.
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